par Laurence De Crousaz | Juil 1, 2020 | AGENDA, Massages indiens, YOGA
Ceux qui me suivent depuis un petit moment sur ce blog, connaissent ma passion pour le monde végétal (voir mon dernier article sur le blog). Ce n’est donc pas complètement une surprise si je vous propose de me retrouver aux jardins cet été pour les massages indiens comme pour les cours de Yoga. Se reconnecter à Soi et à la Terre pour ne pas perdre pieds dans cette période compliquée. Permettre au corps d’évacuer les tensions accumulées ces derniers mois.
Massages indiens à l’ombre des arbres
Pully
En juillet-août, les massages indiens seront proposés aussi sur chaise longue au jardin à Pully les lundis et jeudis après-midis.
Un véritable havre de paix à proximité pour profiter de l’air frais du feuillage et de l’eau.
Un immense merci au propriétaire des lieux de nous laisser l’accès à ce cadre verdoyant enchanteur. En cas de mauvais temps, les massages seront déplacés à l’intérieur. Nombre de places limité. Ne tardez pas à réserver votre place.
Retrouvez les détails sur les massages indiens de la tête, du visage ou des pieds
YOGA
Cours à la carte au Jardin du Yoga
Lausanne
J’aurai le plaisir de vous proposer des cours de Hatha Yoga classique dans une très belle et spacieuse salle de yoga: le Jardin du Yoga à Lausanne (quartier du Pont de Chailly).
Ce sera aussi l’occasion pour vous d’y découvrir une vaste palette de cours à la carte pendant les vacances scolaires. Programme complet des cours d’été au Jardin du Yoga
Les 200 m2 de la salle font que vous aurez de la place pour pratiquer en toute sécurité. Chaque élève a environ 12 m2 pour lui, ce qui est plus du double des recommandations sanitaires actuelles. Prenez vos boissons. Chacun laisse ses cordonnées pour permettre un suivi au cas où ce serait nécessaire.
Prix
Vous payez cash au Jardin du Yoga le montant exact le jour même avant le cours (prévoir la monnaie).
- Cours de 60 minutes: 20.- par personne
- Cours de 90 minutes: 25.- par personne
Dates et horaires
L’heure indiquée est l’heure du début du cours. Merci d’arriver avant pour avoir le temps de vous inscrire, de payer et de vous installer dans le calme. J’aurai le plaisir de proposer des cours de Hatha Yoga classique aux horaires suivants:
- Mardi 21 juillet 20h-21h
- Lundi 27 juillet 12h30-13h30
- Mardi 28 juillet 20h-21h
- Mercredi 29 juillet 9h-10h30
- Jeudi 30 juillet 19h-20h30
- Vendredi 31 juillet 12h15-13h15
- Mercredi 5 août 9h-10h30
- Jeudi 6 août 19h-20h30
- Mardi 11 août 9h-10h30
- Jeudi 13 août 19h-20h30
Programme complet des cours d’été au Jardin du Yoga
Le Jardin du Yoga, Avenue de Chailly 40, Lausanne. Places de parc à disposition
par Laurence De Crousaz | Mai 24, 2020 | OPINION
Nous ne sommes pas égaux face au stress. Il fait ressortir nos tendances naturelles. Ainsi, certains se sont rués sur le papier de toilettes et les pâtes, d’autres, comme moi, se sont rués sur leur stock de graines. Pour semer, cultiver et nourrir. Si cela m’a fait sourire au début, j’ai vite compris que plus je creusais, plus cela correspondait à ce que je suis.
En même temps, J’ai ressenti un besoin très fort de contribuer et d’apporter mon aide, alors j’ai proposé de partager ce qui me semble de plus important pour rester en bonne santé, à savoir cultiver la relation avec Soi et l’univers. Cultiver cet état d’union qui s’appelle en sanskrit, le Yoga.
Cultiver le silence
Alors, j’ai offert un moment quotidien pour cultiver le silence, ensemble, en direct, sur les réseaux sociaux. Rien que d’écrire cette phrase me fait sourire tant cela semble paradoxal. Ces réseaux sont ce qu’il y a de plus bruyant, anti-social, stigmatisant, déprimant, moralisateur, paranoïaque. Nous laissons doucement nos vies être gérées par des algorithmes dont nous ignorons tout. Nous les invitons dans nos maisons à travers des objets connectés pour leur laisser les commandes au sens propre comme figuré.
Cultiver le bon sens, non l’illusion
Les films Bienvenue à Gattaca ou 1984 sont de gentilles fictions à côté de ce que nous vivons, car nous nourrissons ce système par nous-même et de bon cœur.. A coup de jeux et de défis. Le jeu, l’opium du peuple, lol. Que dire de tous ces challenges et autres tests cyniquement insignifiants. Qui nourrissent les algorithmes qui décident ce que vous penserez savoir dans 10 ans. Et qui vous donne une version de la réalité : la leur.
J’ai fui la surinformation et ses consœurs la désinformations, la manipulation et autres dérives plus ou moins paranoïaques en cultivant mon jardin. Plus exactement, en cultivant MES jardins. Le jardin physique et mon jardin intérieur.
En désherbant le premier, je me pouvais que faire le parallèle avec toutes les pensées et informations négatives émises autour de moi. Avec les bons outils, creuser profond pour enlever toute la racine afin d’ éviter que la mauvaise herbe ne repousse.
Tout comme la pratique de la méditation, cela requiert de la discipline. Entretenir le jardin, c’est enlever la mauvaise herbe avant qu’elle n’ait le temps de grandir. Faire pareil avec les émotions négatives. Non pas en les rejetant, en validant leur présence et la raison de la leur présence avant de les laisser s’évanouir. Et si elles ne s’en vont pas d’elle-même, il suffit de cultiver l’émotion inverse de manière volontaire.
Ainsi désherber le jardin est très semblable à la méditation et cultive ce sentiment d’unicité. Certaines mauvaises herbes sont des pensées, d’autres le poids des émotions négatives des gens qui vous ont fait subir leur mauvaise humeur, leur manque de respect, leurs peurs et angoisse, leur déprime. Parfois même ce sont des relations avec des personnes qui n’ont plus lieu d’être tant elles sont en décalage avec ce que vous êtes devenu aujourd’hui et avec ce que vous acceptez dans votre vie. Ou ce que vous souhaitez y voir grandir.
Cultiver la gratitude
Une fois le travail terminé, admirer la beauté du lieu en toute humilité sachant qu’il faudra recommencer demain Sachant que vous n’êtes pas à l’origine de cette beauté, mais que vous faites partie de son tout. De là naît la gratitude. La gratitude pour les aïeux et pour ceux qui vous permettent d’être là dans ce jardin. La gratitude envers la beauté de la rose. La gratitude envers la terre et tout son microcosme. La gratitude pour cet équilibre … même fragile et dans un monde qu’on souhaite meilleur.
Intégrer
Un des mots sur lequel j’insiste le plus dans mon enseignement, c’est le verbe incorporer.
On peut garder des concepts, savoir comment faire une posture de yoga, connaître son nom en sanskrit et dans cinq autres langues, ou savoir que l’on faire partie d’un tout plus grand que soi, mais ressentir et tout à fait autre chose. Tant que l’on a pas expérimenté, ressenti ce tout ou cette posture, nous ne pouvons pas prétendre en avoir la connaissance. Mais juste acquis un concept mental de plus en restant à la surface du concept. Il faut alors creuser plus profond si je peux dire.
Nourrir
Cultiver, c’est se concentrer sur ce qui nous nourrit. Pas uniquement au niveau de notre estomac, mais également ce qui nourrit nos sens. la beauté d’une fleur, son parfum. Ce qui nous relie à elle. C’est cultiver le respect de la nature, cet équilibre si fragile. De la beauté d’une fleur naît l’amour et le respect pour un monde, celui qui accueille la fleur.
Aimer le monde donne envie de cultiver plus de belles fleurs pour transmettre l’envie de cultiver de belles fleurs à d’autres. Rapidement, le monde devient fleuri, coloré, plus joyeux, plus vivant, plus beau.
Cultiver serait altruiste ?
Forcément. Cultiver, c’est partager. C’est offrir aux suivants une terre plus belle et se fondre dans celle-ci. C’est notre lègue le plus précieux. Nos propres cendres sont un bon engrais (à condition d’avoir mangé bio et pas pris trop de médicaments ;-)) . Accepter que nous faisons partie de cycles à l’image des saisons. Et que la mort d’une feuille nourrit le sol pour que l’arbre puisse repousser avec plus de vigueur au printemps prochain.
Cultiver, c’est enrichir
Enrichir la terre, lui apporter ce dont elle a besoin et uniquement cela. La terre fait avec qui est là, sans superflu. Elle utilise la moindre surface. Elle s’adapte, elle essaie en tout cas. La nature a horreur du vide, mais trouve toujours son équilibre naturel. Nous avons tant à apprendre.
Cultiver, c’est respecter l’équilibre
Repérer les mauvaises herbes avant qu’elles ne soient envahissantes et ne prennent trop de place dans le jardin comme dans vos vies. Ce que l’on appelle mauvaise herbe est parfois une plante qui soigne divers symptômes, mais elle va pousser au détriment de vos framboisiers ou de vos salades. Ce n’est pas la nature de l’herbe qui est mauvaise, mais plutôt qu’elle pousse au mauvais endroit au mauvais moment. L’important, c’est de respecter l’équilibre du microcosme où chacun a son rôle, sa place.
Inspirer l’économie
Néanmoins, s’il y a trop de parasites, la nature meurt. Notre économie devrait garder cela à l’esprit. Tout ces sociétés, ces spéculateurs qui ne contribuent en rien à cultiver le monde, mais qui l’exploite pour cumuler des zéros sur des comptes virtuels. Toute l’économie enrichit vingt familles dans le monde.. N’est-ce pas absurde ? Nous nous enrichissons de notre propre mal-être. Mais que peut donc espérer une société où ce qui génère le plus d’argent est la maladie, la peur de la solitude et de la mort? Trop de parasites aggravent ce déséquilibre. Revenons à l’essentiel, au bon sens pour créer plus de valeur.
Qui suis-je?
L’après
Oublier cette notion d’après … car l‘après commence maintenant. Là tout de suite. L’après sera trop tard. L’après appartient en fait déjà au passé. Penser l’après, c’est bien, mais en réalité, c’est ce que vous avez fait il y a cinq ou dix ans qui aura déterminé si vous avez massivement stocké du papier de toilette, appelé vos proches ou semé des graines. Car toute chose importante prend du temps comme dans la nature. Le temps qu’un arbre prend pour pousser. Encore faut-il le planter maintenant pour pouvoir s’asseoir dessous dans quelques décennies. Le planter de toute façon, car il y aura bien quelqu’un qui sera heureux de profiter son ombre ou de ses fruits, même si ce n’est pas vous.
Et maintenant, qu’allez-vous semer?
par Laurence De Crousaz | Mar 8, 2020 | OPINION
Pour cette journée de la femme, mon vœu le plus cher est la réconciliation entre l’homme et la femme. Au niveau planétaire comme au niveau de chaque individu.
Reconnaître, accepter, laisser s’exprimer chacune des parties pour vivre en véritable symbiose.
J’ai beaucoup de respect et de gratitude pour toutes celles qui se sont battues ces derniers siècles pour faire reconnaître nos droits. Mais pour autant, je ne m’identifie pas du tout dans cette guerre des sexes ni dans ce féminisme à tout prix.
L’avenir appartient aux femmes ?
Il me semble capital que ce ne soit pas interprété d’une manière excluant. Nous ne gagnerons rien à nous battre contre les hommes pour obtenir quoi que ces soit. Nous devons travailler de concert avec eux. Sinon, nous reproduirons le même schéma sexiste subi par les femmes ces derniers siècles dans une société patriarcale. Et ce n’est pas du tout là qu’est le salut de notre espèce… ni celui de la planète.
Le yin sans le yang ?
Saviez-vous que pour atteindre l’extase, le Hatha yoga œuvre précisément à rapporter de l’harmonie entre nos pôles féminins et masculins ? Pour cela, nous utilisons différents outils comme les techniques de respiration comme nadi shoddana (la respiration alternée) ou des postures stimulant le système sympathique et le système parasympathique.
Notre équilibre physique, mental et émotionnel a fondamentalement besoin des deux. Selon les heures de la journée ou ce que nous vivons, c’est l’un ou l’autre qui prédomine. S’il y a un déséquilibre et que l’un des deux prend le dessus en permanence, cela peut engendrer des problèmes comme devenir workaholic (accro au travail) ou bloqué par la procrastination, par exemple. Et si cette situation perdure, cela peut engendrer des problèmes plus graves.
Une approche plus tantrique
Le tantra est malheureusement trop souvent réduit à une pratique sexuelle alors qu’il s’agit d’une école beaucoup plus vaste qui vise justement à l’acceptation de ce que l’on est, la reconnaissance de tous nos aspects positifs comme négatifs. Chaque trait de caractère a forcément son opposé tout comme chaque jour contient la nuit et la lumière … à des degrés différents selon les saisons et les lieux sur la planète. L’alternance et la co-existence des deux dans une parfaite harmonie.
Yoga duo: le parfait équilibre des forces
Du point de vue des chakras
Nous avons passé les derniers siècles dans le troisième chakra : Manipura (relié à notre pôle masculin), celui de ego, de la colère, du pouvoir, mais aussi celui de l’action et de l’énergie.
Aujourd’hui, nous nous dirigeons bel et bien vers une société du quatrième chakra (relié au pôle féminin) : Anahata ou la chakra du cœur.
Nous allons donc vers un monde avec plus de caractéristiques féminines comme la collaboration, la compassion et le partage. Les enjeux climatiques nous poussent également dans ce sens.
Néanmoins, pour que cela se fasse harmonieusement, il faut l’énergie de Manipura et surtout avoir transcendé son ego pour s’ouvrir aux autres. Rappelons que les chakras fonctionnent comme un système et ne sont pas indissociables les uns des autres. Il faut donc avoir « réglé » les questions d’autonomie, d’identitié et d’ego pour « accéder » au chakra suivant. La phase transitoire et chaotique que nous traversons actuellement est précisément reliée à ce changement de paradigme.
L’avenir est donc à l’harmonie entre le masculin et le féminin dans un monde de collaboration et de partage. Certains fonctionnent déjà dans ce mode et d’autres vivent encore dans le monde binaire du siècle dernier…
A chacun de trouver un peu d’équilibre ou d’accepter qu’il n’y en ait pas.
Une magnifique journée à tous !
#oneness #loveisall
Love is All
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